Mercredi 19 mars, de 9h30 à 11h00

Parmi tous les territoires nationaux, le bassin Rhône-Méditerranée est l’un des plus fortement impactés par le changement climatique, avec des effets très perceptibles sur le cycle de l’eau. Les précipitations sont plus faibles en été avec des phénomènes pluvio orageux plus intenses répartis tout au long de l’année en Occitanie, avec en corollaire des aléas inondations par ruissellement plus conséquents et accentués par l’artificialisation des sols et la destruction du couvert végétal par les incendies. La réduction de la couverture neigeuse, l’augmentation de l’évapotranspiration, avec la réduction des apports pluviométriques efficaces ont une incidence sur les débits des cours d’eau, et la recharge des aquifères, favorisent la concentration des pollutions. Les incidences se traduisent également sur les bâtis, les canalisations, avec le phénomène Retrait Gonflement Argile qui affecte de manière récurrente nombre de communes. Le domaine littoral est exposé en plus à l’aléa submersion marine, et l’intrusion saline qui affecte aquifères superficiels, étangs et inféro-flux de cours d’eau.

Associé à un tourisme saisonnier croissant et un accueil régulier de population permanente supplémentaire, les besoins en eau sont de plus en plus importants, tout comme son traitement en rapport des évolutions réglementaires nationales, européennes (réutilisation, Directive Cadre sur les eaux résiduaires urbaines) et de la demande sociale. L’eau devient une ressource plus que jamais cruciale.

L’un des enjeux majeurs identifiés pour les années et décennies à venir est donc celui de l’atteinte d’un équilibre, notamment en période d’étiage, entre des usages variés, évolutifs, parfois mal connus et des ressources qui devraient structurellement s’amenuiser, avec la nécessité d’intégrer pleinement dans la balance les besoins des milieux naturels.

Gérer l’eau en milieu méditerranéen suppose donc de travailler à la fois sur l’atténuation des risques et sur l’adaptation du territoire, pour renforcer sa résilience, en concertation avec les différents acteurs et les citoyens, mais dans un contexte de finances publiques restreintes.

Venez découvrir les connaissances acquises et solutions innovantes développées et déployées en Occitanie !

Mercredi 19 mars, de 11h30 à 13h00

Dans le cadre de notre engagement pour un développement durable et responsable, nous vous invitons à participer à une plénière institutionnelle dédiée aux enjeux cruciaux de l'eau en Occitanie. Cet événement réunira des élus du territoire qui partageront leurs perspectives sur la gestion de cette ressource vitale.

Mercredi 19 mars, de 14h00 à 15h30

Nous sommes contraints de revoir nos modèles de gestion de l’eau pour garantir un accès à l’eau pour tous les usages essentiels. La Réutilisation des Eaux Usées Traitées (REUT) est une des solutions pour répondre à ce défi. Elle s’inspire du cycle naturel de l’eau et s’appuie notamment sur le traitement des eaux usées et le recyclage de l’eau. Les récentes évolutions réglementaires en France permettent désormais de cadrer les usages et de généraliser les projets.

La REUT permet de préserver la ressource en eau, en particulier dans les territoires littoraux où la revalorisation de l’eau avant son rejet en mer est tout à fait pertinente. Le littoral étant un espace naturel extrêmement sensible, où les nappes phréatiques sont très sollicitées en période estivale touristique.

Découvrez lors de cette table ronde les différents éléments qui conditionnent la réussite d’un projet avec la présentation de retours d’expérience du territoire.

Mercredi 19 mars, de 16h00 à 17h30

Le Plan Eau, présenté en 2023, a prévu, entre autres, une augmentation de 180Me d’aides aux Agences de l’eau dédiées au petit cycle de l’eau pour remplacer les canalisations, les moderniser et augmenter leur rendement. 

Venez découvrir ou redécouvrir la place des réseaux d’assainissement dans la politique de l’eau : rappels règlementaires, état des lieux, encadrement financier, retours d’expérience d’acteurs locaux.

A l’heure du changement climatique, des stratégies optimales de collecte des eaux usées et pluviales sont essentielles pour assurer une gestion efficace des ressources en eau, protéger les habitants et les milieux, prévenir les pollutions.

Cependant, l’’entretien et le renouvellement des réseaux d’assainissement reste globalement très insuffisant ; la vétusté des réseaux favorise les infiltrations d’eaux souterraines et les fuites d’eaux usées.

Environ 30 à 40 % des eaux acheminées en station d’épuration proviennent d’infiltrations parasites (eaux de pluie, nappes phréatiques), surchargeant les stations d’épuration et augmentant les coûts de traitement.

Environ 30% du réseau est unitaire provoquant, lors de fortes précipitations, des rejets non traités dans le milieu naturel, et le débordement des stations d’épuration.

Lors de cette conférence, des maîtres d’œuvre et collectivités d’Occitanie partageront leur expérience de mise en œuvre de stratégies de gestion et de collecte des eaux pluviales et des eaux usées, de développement et d’adaptation des réseaux et des infrastructures associées.

Mercredi 19 mars, de 17h30 à 18h30

Depuis 2008, l’ALEC accompagne les collectivités de la métropole montpelliéraine dans leurs actions de transition écologique et énergétique. Initialement axé sur les économies d’énergie, cet accompagnement concerne également les économies d’eau depuis 2016.

Afin de valoriser l’engagement des communes de la Métropole de Montpellier dans une politique rigoureuse d’utilisation de la ressource en eau, l’ALEC Montpellier Métropole a lancé le label « Commune Econome en Eau » le 19 mars 2021.

Objectifs

💧 Etudier : connaissance du patrimoine lié à l’eau, suivi des consommations, exploitation des données des systèmes de télérelève, etc.

💧 Equiper : moyens de comptage, remplacement des conduites défectueuses, matériel hydro-économe, réglage des robinets temporisés, mise en place d’une procédure en cas de fuite ainsi que d’un protocole de réparation, installation de réducteur de pression, installation de vannes de coupure d’eau, etc.

💧 Sensibiliser : formation du personnel communal, sensibilisation des usagers, éducation des scolaires, etc.

Dès la première année, les communes se sont fixé des objectifs ambitieux : en moyenne, elles s’engagent sur plus d’une vingtaine d’actions parmi les cinquante que compte le référentiel du Label.

Pour chaque action, un nombre de point est attribué (en fonction de niveau de réalisation et de priorité). Des points supplémentaires ont également été attribués en fin d’année en fonction des résultats obtenus, permettant aux communes de mesurer leurs progrès.

Les actions engagées, ainsi que les bilans de consommations d’eau sont présentées au comité d’agrément. Ce comité, composé d’experts du domaine de l’eau, a examiné l’ensemble des candidatures et décidé ou non d’attribuer le label « commune économe en eau » aux communes qui ont déposé un dossier en fonction de leurs résultats et des actions mises en place.

Découvrez les labels 2025 avec une Remise des Prix sur la scène de CYCL'EAU !

Jeudi 20 mars, de 9h30 à 11h00

La gestion durable de l’eau est un enjeu citoyen qui concerne l’ensemble de notre société et de nos territoires. Face au changement climatique et à ses impacts à plus ou moins longs termes, nous faisons face à des épisodes de sécheresse alors même que nos besoins en eau augmentent.

Le partage de l’eau devient un enjeu crucial pour l’avenir des activités humaines et leurs usages mais aussi des écosystèmes naturels, qui souffrent. Pour éviter les conflits, une gestion raisonnée et solidaire est nécessaire et les méthodologies de concertation entre les acteurs se développent et se perfectionnent.

Découvrez au travers de cette table ronde l’état des lieux du territoire et les actions engagées pour un partage concerté de la ressource.

Jeudi 20 mars, de 11h30 à 13h00

L’eau est l’alliée pour l’aménagement des territoires.

Suite à l’amplification du phénomène de dérèglement climatique, il devient primordial d’intégrer la gestion des eaux pluviales dans l’aménagement de nos villes. L’eau n’est plus un déchet mais est considérée comme un trésor à préserver.

La géographie particulière de la Métropole de Montpellier, ses conditions climatiques tout aussi particulières (climat méditerranéen, épisodes cévenols et méditerranéens), combinées à une forte dynamique démographique, rend le territoire particulièrement sensible aux inondations par ruissellement des eaux pluviales urbaines. 

Pour rendre le territoire de la métropole plus acclimaté à ces phénomènes et réduire ainsi sa vulnérabilité, l’eau pluviale doit être intégrée comme élément structurant des aménagements privés et publics.

Venez découvrir lors de cette table ronde les moyens mis en place sur le territoire pour mettre en place une gestion intégrée, équilibrée et durable des eaux pluviales.

Jeudi 20 mars, de 14h00 à 15h30

Premier élément constitutif du corps humain, l’eau est indispensable à la santé. Elle amène hydratation et régulation de la température corporelle, elle facilite la digestion et contribue à éliminer les déchets, elle favorise la liberté des voies respiratoires et la lubrification des articulations.

En Occitanie, elle provient d’une grande diversité de masses d’eau, dont 101 souterraines. Certaines sont utilisées pour l’eau potable, l’embouteillage, le thermalisme, le thermo ludisme, la fabrication de soins dermato-cosmétiques. Ces eaux remarquables par leur histoire, leurs parcours géologiques et minéralités qu’elles en retirent, leurs flores microbiologiques non pathogènes, concourent à des thérapies non médicamenteuses. Elles font l’objet de suivis qualitatifs et quantitatifs attentifs, avec des techniques innovantes. Première destination thermale de France, l’Occitanie accueille près de 200 000 curistes par an.

Montpellier héberge une initiative inédite, un écosystème dynamique, une stratégie fédératrice avec la création d’un pôle d’excellence mondial en Santé Globale : MedVallée.

Venez découvrir ces sujets passionnants avec un panel d’acteurs de la recherche, de la santé, d’entreprises de spécialité.

N’en perdez plus une goutte : découvrez des solutions concrètes !

Vous êtes professionnel de l’eau, décideur ou simplement passionné par la gestion durable des ressources hydriques ? Ne manquez pas notre atelier exclusif au Salon CYCLEAU ! 🚀

✅ Optimisation des ressources : Comment optimiser la gestion de l’eau grâce aux outils d’aide à la décision ? Découvrez les plateformes intelligentes développées par BRL Ingénierie.

BRLI développe des plateformes sur mesure d’aide à la décision pour optimiser la gestion des réseaux hydrauliques : les exemples de Vendée Eau et du Réseau Hydraulique Régional (RHR).

Démonstration d’Aqua Notitia : le système d’hypervision développé pour optimiser la gestion du Réseau Hydraulique Régional en Occitanie.

♻️ Réutilisation des eaux usées : Explorez de nouvelles solutions pour récupérer l’eau issue des piscicultures et bassins de récupération des eaux de pluie.

BRLI est pionnier dans l’exploration des possibilités de réutilisation des eaux usées. Après la publication d’un guide basé sur les retours d’expérience de projets de REUT, BRLI poursuit son exploration à travers la réutilisation de eaux non conventionnelles.

💡 Venez échanger avec des experts, découvrir des solutions innovantes et repartir avec des idées concrètes !

Lancé il y a un peu plus d’un an et demi, aquagir est un collectif dont l’ambition est d’accompagner les collectivités dans leurs projets de gestion de l’eau et de valoriser leurs réalisations. Propositions d’actions, kits de sensibilisation des élus, moteur de recherche d’aides et de financements, place de marché, la plateforme aquagir.fr est enrichi toutes les semaines de nouvelles fonctionnalités, de contenus et notamment de nombreux retours d’expérience inspirants de collectivités qui sont déjà passées à l’action. Avec près de 300 retours d’expériences déjà disponibles sur les thématiques eau adressées et 500 d’ici la fin d’année 2025, aquagir valorise et inspire...

Après une courte présentation de la plateforme aquagir.fr, venez découvrir l’un des nombreux retours d’expérience proposés : la restauration d’une zone humide alluviale de la rivière Mosson en périphérie de la Métropole de Montpellier.

Présenté par Geoffrey Didier de l’EPTB Lez, découvrez un projet vitrine « bas carbone » reposant sur une solution fondée sur la nature.

Dans le détail, l’EPTB Lez, a réalisé en 2022 la restauration complète de la zone humide par des remblais et des endiguements et ce, dans le cadre d’un chantier « bas carbone » du secteur le plus dégradé. Cette solution fondée sur la nature est aujourd’hui parfaitement intégrée à son environnement et permet à la zone de retrouver toutes ses fonctions et ses services éco systémiques. Cette opération qui s’inscrit dans une démarche participative avec les acteurs et la population est utilisée comme vitrine sur le bassin versant. L’opération a été lauréate en 2021 du trophée IRIS pour la catégorie « Aménagement et résilience des territoires » et en 2022 du prix national du génie écologique dans la catégorie « Amélioration et/ou valorisation des services liés aux écosystèmes et au sol ». 2 ans après la fin des travaux, Geoffrey Didier viendra nous présenter ce retour d’expérience et son suivi post travaux.

Nordikeau groupe Québécois, accompagne les municipalités, industriels, compagnies minières dans la gestion de leur patrimoine et de leur eau au Québec depuis plus de 30 ans. Avec la création de Nordikeau-France en ce début d’année 2025, le groupe cherche à créer de nouvelles synergies avec des acteurs français du cycle de l’eau. Après la création de Ax’eau Canada avec la société Ax’eau France, la collaboration avec Futureau, Nordikeau souhaite développer des ententes avec des TPE-PME Françaises dans le domaine de l’eau.

La forte croissance annuelle de Nordikeau s’accompagne de nombreuses embauches de spécialistes de l’eau en particulier ceux détenant un BTSA GEMEAU ou un BTS Métiers de l’eau, avec ou sans expérience, ce sera l’occasion de présenter les nombreuses opportunités.

Le 12e programme de l’Agence de l’eau est entré en vigueur le 1er janvier 2025, pour 6 ans. Il est un des leviers principaux de la mise en œuvre des Schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) Rhône-Méditerranée et de Corse et du Plan Eau lancé en 2023 au niveau national. Il a été élaboré pendant deux années au cours desquelles différentes étapes d’information et de concertation auprès d’élus, d’usagers et d’associations ont eu lieu, à l’initiative de l’Agence de l’eau. Les aides du 12ème programme sont fléchées sur 4 enjeux, déclinés en 5 axes stratégiques.

Les 4 ENJEUX du 12ème programme :

- L’atteinte du bon état des milieux

- L’adaptation des territoires au changement climatique

- La reconquête de la biodiversité

- La solidarité entre les territoires

La déclinaison en 5 axes stratégiques sur lesquels agir :

 #1 Organiser la sobriété des usages pour tous les acteurs

#2 Favoriser les dynamiques naturelles des milieux et reconquérir la biodiversité

#3 Améliorer la qualité des eaux des milieux

#4 Gérer durablement la ressource et l’alimentation en eau potable

#5 Préserver et restaurer les capacités des sols à infiltrer, stocker l’eau et recharger les aquifères

Les montants d’aides du 12ème programme alloué sont de 520 M€ d’aides par an, ce qui représente une hausse de de 25% par rapport au programme précédent.

Les maîtres d’ouvrage bénéficiaires sont les collectivités, établissements publics, industriels, agriculteurs, associations.

Venez découvrir les modalités du 12e programme lors de cet atelier.

La Région Occitanie a amorcé en 2020 les « Défis Clés », programmes de soutien à la recherche afin de promouvoir des projets académiques sur des thématiques « clés » en adéquation avec les ambitions du Pacte Vert.

Après le lancement de 4 Défi Clés en 2021, une deuxième vague en 2022 a permis de voir émerger 11 nouveaux Défis, parmi eux le Défi Clé Water Occitanie qui se concentre sur l’étude de la pertinence des solutions locales de ré-usages de l’eau, par analyses multi-échelles et intersectorielle.

Les études de solutions locales de gestion de l’eau semblent être plus adaptées pour répondre aux enjeux des changements globaux et à ses conséquences locales. Parmi ces solutions, la réutilisation des eaux usées traitées (Reuse) est encouragée par une partie des acteurs de la filière et des usagers, et semble répondre à plusieurs enjeux tout en représentant une source d’approvisionnement en eau alternative disponible.

Ainsi, le Défi Clé WOc finance 8 projets de recherche incluant 4 thèses autour de l’analyse de la pertinence des solutions de réusages à différentes échelles, de la solution technique locale jusqu'au bassin versant.

Ces projets de recherche s’appuient sur des territoires d’expérimentation appelés «Living Labs» qui permettent de tester des pistes de Reuse, en se confrontant aux problématiques du terrain : coût, mise en place, questions sociales, occupation du sol, risques qualitatifs et environnementaux. Ils permettent également de faire émerger d’autres questionnements grâce à la dynamique de co-contruction et la consultation d’un panel représentatif de parties prenantes du territoire concerné.

Les 4 thèses co-financées par le défi clé seront présentées dans cet atelier par les doctorants :

• Chloé DELOMEL - thèse du projet « TERR’Reuse » - Cette thèse porte sur la pertinence de la généralisation de la REUSE sur les prochaines décennies, elle étudie les interactions entre le petit et le grand cycle de l’eau, afin d’apporter des connaissances sur les flux hydriques (quantitatifs et qualitatifs) mais aussi sur les flux immatériels, notamment socio-économiques. Elle proposera divers scénarios destinés à alimenter les échanges avec les acteurs dans un but opérationnel et s’appuie notamment sur trois des Living Labs du Défi Clé WOc : la Communauté de Communes du Clermontais (34), le Gers Pays d’Armagnac (32) et l’Adour Amont (65), comparant deux bassin versants Est et Ouest de la Région Occitanie.

• Alexandre LACOU - thèse du projet BioROC. Cette thèse travaille sur les filtres plantés, ces derniers combinent l’action des plantes, des microorganismes et du sol, qui agissent en synergie pour dégrader les contaminants présents dans les eaux. L’objectif de la thèse est d’augmenter la performance de ce système par l’ajout de biodiversité faunique (vers de terre) et floristique, dans l’hypothèse que cela améliore le procédé de phyto-épuration tout en diminuant l’emprise au sol des filtres plantés.

• Téo FERREUX – thèse du projet CompAqui. Cette thèse vise à étudier l’élimination des micropolluants pharmaceutiques par différents procédés de traitement tertiaires et leurs possibilités de couplage en vue d’une éventuelle recharge de nappes par infiltration. Le couplage de procédés « intensifs » et « fondés sur la nature » pourraient potentiellement offrir une solution de traitement tertiaire économiquement accessible et efficace pour éliminer une grande partie les contaminants pharmaceutiques (ozonation, nanofiltration et filtration par barrières réactives en matériaux naturels).

• Aymen CHAABEN – thèse du projet WOc WoD. Cette thèse se concentre sur l’élaboration de modèles dynamiques pour comprendre le comportement de contaminants et leur devenir dans un système de filtration sur eaux brutes, notamment pour développer des stratégies de contrôle du colmatage de la membrane. Le projet vise à proposer la meilleure stratégie de cycle de colmatage/décolmatage afin d’améliorer la productivité du système tout en limitant l’impact environnemental.

Face aux tensions sur la ressource en eau, quelles solutions pour sécuriser l’approvisionnement en Occitanie ?

Dans un contexte de changement climatique et de forte pression sur les ressources locales, la Région Occitanie a la chance de pouvoir s’appuyer sur son Réseau Hydraulique Régional (RHR) qui joue un rôle essentiel pour accompagner les territoires, les agriculteurs et les acteurs économiques dans leur adaptation. Sa gestion repose sur l’expertise conjointe du Groupe BRL à l’Est et de Rives & Eaux à l’Ouest, qui œuvrent au quotidien pour garantir un accès durable à la ressource.

Cet atelier, proposé par la Région Occitanie, BRL et Rives & Eaux, explorera :

• L’impact du changement climatique sur la ressource en eau : évolution des températures et du régime des précipitations, baisse des débits des cours d’eau…
• Les nouveaux besoins et usages sous l’effet du réchauffement : développement de l’irrigation (notamment pour la vigne), évolution des consommations et des souscriptions, et enjeux environnementaux liés au soutien des débits des rivières, particulièrement crucial dans le Sud-Ouest.
• Le rôle stratégique du RHR en tant que solution d’adaptation : substitution et soulagement des ressources locales sous tension
• La sécurisation de la ressource :
  • Du côté de BRL, la mobilisation du Rhône, une ressource sécurisée, pour assurer un approvisionnement durable
  • Du côté de Rives & Eaux, le rôle des ouvrages hydrauliques dans la gestion et la préservation de la ressource, l’enjeu de leur pérennisation et les solidarités entre territoires face aux tensions hydriques 
• Une politique active d’économie d’eau appliquée au RHR et à ses usagers

Un enjeu crucial pour l’avenir de l’eau en Occitanie !

Ne manquez pas cette opportunité d’échanger avec nos experts et de découvrir comment le Réseau Hydraulique Régional participe à la sécurisation de l’eau en Occitanie.

Les questionnements humains, historiques et sociaux liés aux problématiques de l’eau continentale seront mis en lumière via des projets doctoraux menés en région Occitanie.

En co-finançant des allocations doctorales, la Région soutient le ressourcement scientifique de la recherche en Occitanie, dans des domaines nouveaux ou peu explorés en incitant des interdisciplinaires, en réponse notamment aux défis soulevés dans le cadre du Pacte Vert adopté par la Région Occitanie.

Il s’agit d’encourager la prise de risque scientifique en cohérence avec les stratégies des établissements d’enseignement supérieur et/ou de recherche ou de leurs regroupements et permettre de faire émerger de nouveaux champs de compétences, potentiellement porteurs de développement et visibles à l’échelle nationale et internationale.

Ainsi, la Région a voulu donner la parole à de jeunes chercheurs travaillant dans le domaine de l’eau sous un focus Sciences Humaines et Sociales. Les questionnements humains, historiques et sociales liés aux problématiques de l’eau continentale seront mis en lumière via leurs travaux menés sur le territoire régional.

Venez découvrir les travaux de trois thésards :

• Alice SCOTTI : Evaluation de la participation citoyenne & Politiques de l'eau (CIRAD)

De plus en plus de politiques et décisions liées à la gestion de l’eau reposent sur des démarches participatives. Avant d’organiser de telles démarches, ou avant d’y participer, les acteurs souhaitent souvent évaluer les coûts et les bénéfices d’un tel engagement. Or, très peu de réflexions existent sur ce sujet. Cette thèse cherche à combler ces lacunes, en répondant à la question : « Quel ensemble de mesures permettrait une évaluation des coûts et bénéfices de la participation qui soit utile à la prise de décision et au pilotage de démarches participatives citoyennes dans le domaine de l’eau ? »

• Mathias HERVET : Les métropoles face aux effets du changement climatique sur la ressource en eau : Quelle stratégie d’adaptation ? (Université Montpellier Paul Valéry)

Face au réchauffement climatique qui menace les ressources en eau douce (représentant à peine 3% de l'eau sur Terre) et dans un contexte d'expansion urbaine continue depuis plus de 50 ans, comment les métropoles gèrent-elles cette contradiction apparente : devoir se développer tout en consommant moins d'eau ? Cette recherche doctorale interroge ainsi la dichotomie entre impératifs de développement métropolitain et gestion durable des ressources en eau au travers de trois cas d'étude.

• Dylan PLANQUE : L'approvisionnement en eau d'une ville méditerranéenne et pyrénéenne : les canals de Perpignan de la fin du moyen-âge à aujourd'hui. Enjeux historiques et de valorisation d'un patrimoine hydraulique au temps de la crise climatique (Université de Perpignan Via Domitia)

Le projet de doctorat a une double ambition. La première est de documenter et construire une histoire de l'approvisionnement en eau d'une ville, Perpignan, à la confluence entre le monde pyrénéen et Méditerranéen.La seconde est de proposer des axes de réflexion, de valorisation et de médiation sur le patrimoine matériel et immatériel mis en oeuvre autour de cet objet complexe qu'est l'approvisionnement en eau d'une ville méditerranéenne dans l'objectif de créer des bases pouvant être réplicables à de nombreux autres cas.

Depuis 2014, les élèves ingénieurs de l'école Polytech Montpellier, composante de l’université de Montpellier, du Département Sciences et Technologies de l'Eau (STE) réalisent un diagnostic écologique et microbiologique du cours d’eau la Lergue et de son affluent la Soulondre sur le territoire lodévois. L’étude est réalisée sur 4 stations stratégiques localisées sur un tronçon de la Lergue de 8 km, de l’amont à l’aval de la ville de Lodève. Elle permet de déterminer l’état global du cours d’eau et de suivre son évolution au fil des années.

Ce projet pédagogique annuel allie la découverte du terrain et la mise en pratique des notions fondamentales acquises, en étudiant 5 thématiques du cours d’eau : l’hydromorphologie, les conditions physico-chimiques et les qualités chimiques et microbiologique de l’eau ainsi que les macro-invertébrés benthiques, la ripisylve et les macrophytes.

Il s’appuie sur des visites de site (aménagements des berges, restauration écologique de portion de cours d’eau, station d’épuration, barrage du Salagou) animés par la Communauté de Communes du Lodévois et Larzac, le Service Intercommunal Eaux du Lodévois Larzac, l’EPTB Fleuve Hérault et le Département Hérault.

Chaque année, les résultats obtenus font l’objet d’un rapport et d’une présentation orale sur l’état des lieux du cours d’eau la Lergue par les élèves ingénieurs auprès des partenaires et acteurs locaux du territoire lodévois. Au travers de l’étude réalisée et d’échanges enrichissants, le projet pédagogique permet de sensibiliser les élèves ingénieurs aux enjeux et problématiques des milieux aquatiques du territoire lodévois (risque inondation, ressource en eau, dégradation des milieux et changement climatique).

Participez à notre atelier lors du salon, où nous vous présenterons l'organisation du projet, les résultats marquants de ces 10 années d'étude et la richesse de notre collaboration avec les partenaires locaux. Deux enseignants et quatre étudiants reviendront sur la méthodologie employée et les enseignements tirés de ce diagnostic du cours d’eau la Lergue.

Partenaires :

Créer un dialogue avec la population favorisant la compréhension et l'acceptabilité des enjeux technologiques et sociétaux, donner envie de se diriger vers des carrières, valoriser des métiers et des savoir-faire... Autant de défis auxquels la "médiation scientifique et technique" offre un véritable support. Quels sont donc ses outils et ses bonnes pratiques ? Quelles actions peut-on envisager ?

Jeux de rôles, animation de débats, escape games, stands ludiques, hackathons… Venez en discuter à travers des retours d'expériences et des présentations d'outils et d'actions originaux.
 

Avec John Bandelier de Kimiyo et Anaïs Moressa d'Instant Science, co-animateurs du réseau Science(s) en Occitanie.