Focus exposant BRGM, jeudi 5 décembre 10h30, espace PITCH
Durant plus d'un siècle d'exploitation dans le bassin ferrifère lorrain, 3 milliards de tonnes de minerai de fer ont été excavés, laissant dans le sol environ 1 milliard de m3 de vides. Durant la phase d’exploitation, 300 millions m3 d’eau étaient pompés annuellement pour garder les «mines au sec».
Avec la cessation de l'activité minière, les pompages ont été arrêtés progressivement provoquant ainsi l’ennoyage des mines. Une ressource en eau d’environ 500 m3 s’est ainsi constituée. En raison de la présence de gypse dans les mines, les eaux sont actuellement trop sulfatées pour être utilisées pour l’alimentation en eau potable, mais les teneurs en sulfates ont tendance à baisser dans les secteurs où l’eau se renouvelle.
Le BRGM avec le soutien de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse et de la région Grand Est a construit un modèle numérique de prévision de la qualité de l’eau et mis en place un observatoire de la qualité des eaux des mines ennoyées. Fort d’une quarantaine de stations, cet observatoire permet de suivre l’évolution de la qualité des eaux.
Intervenants : Stéphanie GUIGNAT et Dominique MIDOT